Pratiquer le calme au calme.

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Entre le stimulus et notre réponse il y a un espace…Dans cet espace est notre pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse résident notre pouvoir et notre liberté. Viktor E. Frankl

Le Dr. Bruce Lipton avec la théorie de l’épigénétique, nous explique très clairement la façon dont notre environnement influence nos comportements-réponse sur le plan de l’être, sur le plan de nos systèmes aussi bien que sur le plan cellulaire.

Il nous dit aussi que 95% de ces réponses relèvent de notre inconscient et qu’à force de répétitions, elles forment des réflexes dont la conscience et le contrôle nous échappent complètement.

Le cerveau forme des associations entre le déclencheur et la réponse que nous y apportons. Concrètement sur le plan cérébral, cela signifie que les neurones s’activent et se connectent selon un circuit particulier qui va déclencher le comportement réponse. Chaque fois que la chose se produit (situations, émotions ou odeurs souvent liées à un traumatisme ), le message emprunte le même circuit et nous y répondons avec le même comportement inconscient. À force de répétitions, la route devient de plus en plus dégagée, de plus en plus large et bientôt c’est une autoroute sans limitation de vitesse qui nous happe sans que nous puissions y faire grand chose. Et notre réponse à la situation stressante se produit avec une résonance plus forte et plus rapide à chaque fois. 

La méditation, le Yoga et tout ce qui augmente la conscience que nous avons de nous-même possède la capacité de dilater le temps. C’est-à-dire d’augmenter l’espace qui existe entre le stimulus et la réponse que nous y apportons. Nous connaître, nous reconnaître, devenir conscients de ce qui nous arrive, de notre réponse, de ce qui l’a déclenchée, c’est poser des aires de repos sur cette autoroute. Nous arrêter sur ces aires nous donne l’occasion de nous référer à nos outils, à nos pratiques, à ce qui nous ramène au calme, à ce qui nous recentre. Et soudain, apparaissent ces portes de service sur l’aire de repos, qui nous permettent de quitter l’autoroute pour retrouver ces petites routes paisibles.

La routine matinale d’ancrage et retour sur soi prend là toute sa valeur et sa place. La répétition de nos pratiques et surtout la connexion avec la paix de notre espace intérieur, dès les premières heures de la journée, avant que quoi que ce soit d’extérieur ne nous ait encore touché, sont essentielles à notre équilibre. Goûter à ces instants de douceur et de tranquillité permet de créer dans notre cerveau  des circuits et possiblement des autoroutes mais du calme cette fois. 

Prévenir dans le calme plutôt qu’éteindre le feu dans la panique.

 

Prenez soin de vous, vous en avez le droit,

Sonia

 

 

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